
Autour de François Tanguy
Mardi 15 juillet | à partir de 12h | Studio climatisé, rdc de la Maison Jean Vilar et bibliothèque | Entrée libre
La disparition brutale de François Tanguy le 7 décembre 2022, interrompt une traversée de quarante années de travail de création avec ses camarades du Théâtre du Radeau.
À la Fonderie, lieu que crée la compagnie dans les années 1990, les marques laissées par François Tanguy sont innombrables. La poétique du lieu, sa dimension hospitalière, sa beauté.
Ce qui n’apparaît pas immédiatement au regard prendra place dans un lieu dédié, qui pourra accueillir toute personne soucieuse d’approcher cette mémoire. Et cela pourrait s’appeler un fonds d’archives.
Qu’est-ce que cette mémoire ? Images, objets, dessins, mots à entendre, à lire, forment un tissu complexe. Et comment accueillir, à l’heure où la vitesse d’observation est malmenée par des outils « efficaces » ? Quel mouvement conduit le regard ? Quelle relation à l’image, à l’écoute, si l’on tient à respecter, ce que François Tanguy n’a eu de cesse de partager : lier, relier, délier les fenêtres de mémoire.
12h à 13h – Studio
Rencontre dans le cadre du Partage de midi
Autour du livre La Voix sur l’épaule. Dans les passées de François Tanguy. Conversation avec Olivier Neveux, aux Éditions Théâtrales, collection Méthodes.
Avec Laurence Chable et Olivier Neveux
Animée par Matthieu Mével
15h à 16h30 – Studio :
Conversation autour des archives du Théâtre du Radeau
Avec : Anne Baudoux, Laurence Chable, Robin Roman, Arafat Sadallah et Samuel Boré
travaillant aux archives du Théâtre du Radeau.
Animée par Jean-Baptiste Raze, conservateur de l’antenne BnF de la Maison Jean Vilar
EXPOSITION Exposition du Théâtre du Radeau François Tanguy a profondément marqué l’art de la scène. Tout à la fois scénographe, constructeur, musicien, acteur, poète, il devient metteur en scène pour le théâtre du Radeau, fondé par Laurence Chable et des camarades en 1977. Quelques années plus tard, ils s’installent dans un ancien garage au Mans qui deviendra La Fonderie en 1994, lieu d’hospitalité et de recherche artistique. Il construira, jusqu’à sa disparition, une œuvre onirique et poétique, soucieux de restituer au regard du spectateur sa puissance d’imaginaire, d’émotion intime, de résistance à l’ordre. L’exposition présente une série de visions de plateaux, découpages de séquences, croquis, extraits de carnets ou de cahiers de répétition, ainsi que des préparations pour affiches. Les fleurs et matériaux divers déposés sur photocopieur témoignent de son processus créatif unique. |
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Illustration © François Tanguy