Le Festival d’Avignon 1968 a donné lieu, au mois de juillet, à l’un des temps forts de la contestation en France. A l’inverse de ce qui s’était produit en mai et juin, ce moment de conflits a eu la particularité de se dérouler après, et non avant, la reprise en main de la situation politique par le pouvoir.
Ce fut donc une réplique – au sens sismique – de la période insurrectionnelle du printemps, un contrecoup dans le champ restreint, mais très exposé, du théâtre et de l’action culturelle.
Comment pouvons-nous en mesurer aujourd’hui la portée, les effets, et aussi les résonances dans nos sensibilités et nos pratiques présentes ?
11h30-13h00
Sur le mois de juillet 68 au Festival
Avec Antoine de Baecque (Histoire du Festival d’Avignon, co-auteur Emmanuelle Loyer, Ed Gallimard, 2016), Denis Guénoun (Mai, juin, juillet, Sur les théâtres de 1968, Ed. Les Solitaires Intempestifs, 2012) et Emeline Jouve (Avignon 1968 et le Living Theatre, Mémoires d’une révolution, Ed. Deuxième époque, 2018).
Débat animé par Nathalie Cabrera, directrice de l’Association Jean Vilar.
16h00-17h30
1968, échos et résonances dans des théâtres d’aujourd’hui
Avec Julie Bertin (Birgit Ensemble, à propos du travail réalisé sur 1968 au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique), Irina Brook (metteuse en scène, directrice du CDN de Nice), Ferdinand Flame (élève-metteur en scène de l’École du Théâtre National de Strasbourg à propos d’un travail réalisé sur 1968) et Didier Ruiz (metteur en scène).
Débat animé par Denis Guénoun.
17h30-18h00
Lecture d’un extrait de la pièce Mai, juin, juillet, Sur les théâtres de 1968 de Denis Guénoun.
par Robin Renucci et Denis Guénoun.
Avec le soutien de :
Affiche, Culture du pouvoir, 1968 ©Archives du Vaucluse