« Dans Paris prostitué souvent le soir je les vois les princes dérisoires de la nuit les beaux étalons. » Et si le beau de François Esperet naissait du nauséeux et de l’intranquille. Quatre chants d’un premier poème épique qui sont autant d’hommages en filigrane à William Faulkner ou aux larrons du Nouveau Testament
François Esperet
Auteur contemporain, François Esperet a déjà vécu plusieurs vies. Le multiple, loin de lui faire peur – il est normalien, ancien gendarme puis conseiller politique et diacre orthodoxe – semble plus encore le concentrer dans une réalité et une spiritualité dont la liaison est l’écriture, et plus particulièrementle poème. De cette expression, il travaille l’intensité, l’absolu, et se jette à corps perdu dans des récits dont les personnages réels comme les prostitués et les voleurs pourraient côtoyer les bibliques comme Jacob.
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